LE TRAVAILLEUR CATALAN

De gauche à droite Ugo Palheta, Josie Boucher, Dominique Noguères. © Yvon Huet

Comité de soutien

Fort de 4 000 signatures et d’une importante mobilisation, le comité de soutien à Josie Boucher s’est réuni samedi dernier pour un premier point.

Une centaine de personnes se sont retrouvées samedi dernier, salle Canigou du conseil départemental, afin de réaffirmer leur soutien à Josie Boucher. Celle-ci est visée par une plainte déposée par Louis Aliot. Il lui est reproché d’avoir usé à son égard du terme de « fasciste ». Un comité de soutien s’est constitué autour de la militante, II est  présidé par Dominique Noguères, responsable de la Ligue des droits de l’homme. La réunion de samedi était l’occasion de faire un point. À ce jour 4 000 signatures ont été recueillies. Josie Boucher se disait très touchée de ce mouvement de solidarité, elle citait également plusieurs personnalités impliquées comme Philippe Martinez, Philippe Martinez… Jean-Baptiste Llati, son défenseur précisait les aspects juridiques : il semblerait que dans les délits de presse (la phrase reprochée à Josie Boucher figurait dans le quotidien local numérique), la prescription intervient au bout de trois mois après le dépôt de plainte, ce qui pourrait bien être le cas. À suivre.

Dominique Noguères insistait sur l’intérêt du comité de soutien et rappelait que dans la plupart des villes gérées par l’extrême droite les élus d’opposition « en prennent plein la figure » et subissent des propos insultants « qui mériteraient des poursuites ».

Pour Ugo Palheta, sociologue, existe « la liberté de caractériser politiquement un mouvement. Le terme de fasciste existe dans tous les débats publics avec la montée de l’extrême droite ». Se référant à l’histoire récente, et aux CV des personnalités fondatrices du mouvement, il démontrait que, malgré ses tentatives de « respectabilisation », le RN est dans le droit fil « de la tradition de l’extrême droite néo fasciste ». Et de citer les liens avec les groupes violents de Génération identitaire, les alliances au niveau international avec les partis fascistes d’Autriche, Italie…

Marc Anglaret, pour VISA (Vigilance et Initiatives syndicales antifascistes) exposait les actions de ce collectif.

Il s’agit désormais de poursuivre la solidarité dans l’attente de la décision de justice.

Nicole Gaspon

 
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