
Est-ce l’ambiance générale qui a ainsi poussé les gradés de la gendarmerie d’Ille-sur-Têt à mettre en garde à vue une militante de l’environnement ? Peut-être. Elle a été libérée le soir même. Il lui était reproché un « décrochage du portrait de Macron » dans une mairie avoisinante. Ces actions, maintenant bien connues et qui se poursuivent, tentent d’alerter et de signifier symboliquement l’inaction persistante du président et de son gouvernement dans le domaine de l’environnement et du réchauffement climatique. Elles sont chaque fois l’occasion de rappeler l’urgence d’agir, pour ne pas oublier. L’ANV Cop 21 en est l’ initiatrice. NV signifie « non violente ». La garde à vue, en général, existe pour poursuivre une enquête quand cela est nécessaire, pour empêcher une fuite et pour couper toute communication avec d’autres personnes. Étions-nous vraiment, dans ce cas précis, placés face à de telles possibilités, à de tels risques ? Chacun jugera.