LE TRAVAILLEUR CATALAN

Top14

L’USAP résiste cinquante minutes à La Rochelle (7-6) avant de s’effondrer (35-6). 

Supporter l’USAP n’est finalement pas chose aisée. Rien n’est acquis, tout est très aléatoire. Ou bien cette équipe catalane explose dès le début du match et se régénère par la suite pour venir titiller le champion de France. Ou bien elle oublie de jouer comme à Bordeaux. Ou bien encore elle tient en échec le champion d’Europe dans son antre jusqu’à la cinquantième minute puis se désagrège. Visiblement des matchs de quatre-vingts minutes c’est beaucoup trop long. Mais enfin où est le problème ?

Un Top 14 trop difficile

Un supporter optimiste vous rétorquera que l’USAP s’est déplacée cinq fois en ce premier tiers de saison et n’a reçu qu’à quatre reprises. Mais surtout les sang et or ont visité des équipes que l’on peut considérer comme les cadors du championnat, équipes souvent constellées d’internationaux, même en reprise post Mondial. Y sont-ils allés sans conviction ? Fort possible étant données les piètres prestations avec des scores encaissés dépassant en moyenne les quarante-quatre points. Énorme tout autant qu’inadmissible ce qui prouverait un manque de sérieux lors de ces déplacements. Ou alors, et ce serait plus grave, le fait que certains joueurs de l’effectif ne sont, malheureusement, pas au niveau que requiert le Top 14. Devant, les Catalans peuvent se targuer de tenir la dragée haute à beaucoup d’équipes de ce Top 14, même si les trop fréquents problèmes à la touche semblent récurrents. La mêlée est loin d’être ridicule. Par contre chez les trois-quarts, l’électrocardiogramme semble plat. Certains joueurs paraissent vieux et usés. D’autres arrivent d’équipes qui n’ont pas voulu les conserver. Aïe ! Aïe ! Je sens que certains d’entre vous vont même mettre en cause les entraîneurs qu’ils ont idolâtrés par le passé. Lors de ces neuf premiers matchs l’USAP a toujours bricolé sa ligne de trois-quarts, pour des raisons multiples. Dès lors les joueurs manquent d’automatismes et de fluidité. De fait apparaît une réelle inefficacité à marquer qui se conjugue, malheureusement, à une indiscipline récurrente et des fautes stupides souvent près des lignes adverses. D’autre part l’USAP compte-elle dans ses rangs un véritable meneur de jeu ? Ouais ! Il y a peut-être un peu de tout ça. Un mélange qui fait que l’USAP n’est plus l’USAP. Que l’USAP ne gagne pas, c’est vrai, mais que l’USAP ne se bat pas sur le terrain comme auparavant. Navrant ! Mais peut-être pas irréversible.

La saison se jouera lors des fêtes de fin d’année

Tout est loin d’être perdu tant que les adversaires directs ne creusent pas un trou conséquent. Oyonnax perd à la dernière seconde (ouf !) sur son champ de neige. Montpellier n’arrive, pour l’instant, pas à l’emporter. Lyon semble inefficace. Or l’USAP, après une trêve de deux semaines pour cause de Challenge cup, va recevoir Bayonne, se déplacer à Castres avant le réveillon puis recevoir Oyonnax en début d’année 24. Trois matchs moins difficiles, semble-t-il, que les précédents mais pour lesquels il ne faudra, impérativement, pas se louper sous peine de finir, par avance, une saison qui avait très mal débuté. D’autre part les Catalans auront la chance, pendant le Tournoi, de recevoir Racing, La Rochelle et Toulouse privés d’une majorité de leurs internationaux. Une bonne chose (?) même si ces équipes possèdent des seconds couteaux que l’USAP accepterait bien volontiers pour en faire des titulaires à plein temps.

Wait and see ! Comme on dirait du côté de Coustouges. Des temps meilleurs attendent, espérons-le, les porteurs du blason, même si l’USAP compte six points de moins que la saison dernière après neuf journées.

Fins aviat 

Jo Solatges

 
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