Carnet de campagne

À quelques jours du vote, Françoise Chatard exprime son ressenti et se félicite de la mobilisation autour de cette élection partielle.

À mi-chemin du premier tour, nous pouvons être fiers de notre campagne, commencée le 28 octobre. Nous étions alors entourés de près de 80 militant.e.s et sympathisant.e.s, toutes et tous portés par la même volonté de nous permettre de reprendre nos mandats, là où ils ont été interrompus, au sein de la Majorité départementale, et de faire barrage au RN.

Après deux jours de « boîtage » du tract informant la population du canton des motifs d’un nouveau scrutin, nous sommes, depuis, accompagnés sur le terrain par nos camarades dans un porte-à-porte quotidien.

En effet, si la plupart des habitant.e.s découvrent ce retour aux urnes, quelques un.e.s en avaient eu connaissance et en rendaient responsable le maire de Canohès. De nos échanges, il ressort que nous subissons là une véritable injustice, un adolescent le qualifiait même de « mauvais perdant ».

Si nous recevons, la plupart du temps, un bon accueil, un engagement à aller voter le 27 novembre, nous rencontrons aussi quelques adeptes affirmés du RN. Par contre, à Perpignan, le maire de Canohès est un illustre inconnu.

Par ailleurs, la candidature du maire de Perpignan ne semble pas apporter un atout supplémentaire, même si l’électorat de gauche la pressent comme un handicap de poids.

Nous sommes également confrontés à une frange non négligeable de personnes non inscrites sur les listes électorales, soit par désintérêt, soit suite à un changement d’adresse. Nous les invitons à utiliser leur droit de vote pour se faire entendre, c’est ça la démocratie !

Cette campagne, soutenue par la présence continue et indéfectible de nombreuses et nombreux militant.es, est, encore une fois, un grand moment d’exercice politique de terrain, c’est extrêmement précieux. Pour nous, c’est ainsi que doit fonctionner le lien entre les élus et les citoyennes et citoyens qu’ils représentent.  

Nous poursuivons notre travail de conscientisation, car chaque voix compte, parce qu’il nous faut être au second tour, parce que nous serons les seul.e.s élu.e.s en capacité de continuer les mandats qui nous avaient été confiés. Et puis, après avoir battu le RN une première fois, nous sommes légitimes à espérer pouvoir renouveler l’opération !… 

Gagner cette bataille ouvrirait d’autres perspectives. 

Françoise Chatard