LE TRAVAILLEUR CATALAN

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Philippe, tu ne seras plus de nos réunions hebdomadaires du comité de rédaction de notre journal. Vont y manquer ton humour, ton sourire, nos engueulades aussi. Vont y manquer cette indignation devant chaque injustice qui te faisait te précipiter pour être aux côtés des humbles, des sans-papiers, des sans-toits, des sans-emplois, des sans rien … Dans ces combats sociaux, politiques, tu ne lâchais rien. Et avec cette pugnacité, va manquer aussi cette petite dose de dilettantisme qui horripilait les rédacteurs en chef en attente du papier que tu devais écrire sur une lutte syndicale, sur un mouvement social, sur un événement départemental ou national.
Tu étais aussi le directeur de la Fête de notre journal, un directeur qui la voulait toujours plus belle, toujours plus populaire, toujours plus à l’écoute des évolutions artistiques ou sociales.
Tu avais un cœur gros comme ça. A l’image du Che, tu étais toujours capable de ressentir au plus profond de ce cœur n’importe quelle injustice commise contre n’importe qui, où que ce soit dans le monde. Un cœur qui malheureusement t’a lâché durant ton footing dominical.
Il restera toujours un vide au comité de rédaction du Travailleur Catalan.
Salut camarade…

René Granmont, Directeur de publication
Le comité de rédaction

 
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