Des avancées

À l’heure où le monde semble tourner à l’envers, il reste encore quelques espoirs concernant des avancées des droits des femmes. 

L’année 2022 a été une année de recul des droits des femmes comme en Iran ou en Afghanistan ou encore aux états-Unis après la révocation de l’arrêt Roe V Wade garantissant le droit à l’avortement. Toutefois des avancées récentes survenues en France et dans le reste du globe redonnent espoir. Ainsi, le droit à l’avortement, en France, est en attente d’être inscrit dans la Constitution, ce droit a été augmenté jusqu’à 16 semaines au lieu de 12. Par ailleurs, les modes de contraception sont désormais gratuits pour les femmes de moins de 26 ans et de même pour la pilule du lendemain. Il y a également des avancées concernant la prise en charge psychologique et financière des femmes victimes de violences conjugales et dépendantes financièrement. Il faut tout de même rester vigilant pour que les actes soient en accord avec les écrits… 

L’écosse et l’Espagne ont pris les devant sur le thème tabou des menstruations. Désormais les protections périodiques sont gratuites et délivrées dans les pharmacies, les collèges, lycées, universités, les pubs, ou clubs de foot ! L’Espagne, quant à elle, a voté une loi de « congé menstruel » pour toute femme souffrant de règles douloureuses dues à des pathologies comme l’endométriose reconnue comme situation « d’incapacité temporaire de travail ».

En Inde deux avancées historiques marquent le pays avec la reconnaissance du viol conjugal et l’accès à la demande d’avortement jusqu’à 24 semaines pour les femmes non mariées. Enfin au Canada, le « stealthing » – fait de retirer son préservatif de façon intentionnelle durant un rapport sans le consentement du partenaire- est reconnu comme crime sexuel. 

Peut-on espérer que ces avancées du reste du monde permettent à nos dirigeants français d’en prendre de la graine ? Le combat mondial des droits des femmes est loin d’être gagné mais il faut reconnaître quand des avancées sont là. 

Anne Guichet