LE TRAVAILLEUR CATALAN

Dès le début de l’agression, toute mention d’une « guerre » ou d’une « invasion » en Ukraine a été interdite dans la presse russe. Pourtant, des journalistes ont bravé cette interdiction. Ainsi le journal Novaya Gazeta a titré dès le début des combats : « La Russie bombarde l’Ukraine  ». Et son rédacteur en chef expliquer que, malgré la propagande, « comme avant, plus de 70 % [du peuple] sont contre la guerre ». La mobilisation s’est rapidement élargie. Plus de 300 journalistes ont condamné l’attaque dans une tribune expliquant que « la guerre n’a jamais été et ne sera jamais une méthode de résolution des conflits et rien ne la justifie ». De la même façon, plus de 2 000 chercheurs et universitaires russes ont exprimé leur « protestation énergique contre les actes de guerre lancés par les forces armées de notre pays sur le territoire de l’Ukraine ». Des pétitions ont également été signées par 4 750 scientifiques et journalistes scientifiques, des milliers de médecins, des membres du clergé orthodoxe, 2 000 avocats et 10 000 acteurs du monde de la culture… Des artistes, des sportifs, des chanteurs, des écrivains ont manifesté leur opposition à l’offensive.

 
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