LE TRAVAILLEUR CATALAN

Expo-photo

Les images imprévisibles et poétiques d’Étienne Conte à voir jusqu’au 23 juin à la Maison de la Catalanité.

À découvrir l’accrochage des photos d’Étienne Conte dans les deux salles de la Maison de la Catalanité à Perpignan, on a l’impression d’entrer comme par effraction dans un univers, de partir à la découverte de signes, de traces. Le titre, Poésie de contrebande, pique la curiosité. « Je cherche à élaborer un langage photographique personnel, à oublier l’objet… » déclare le photographe. Une façon particulièrement juste de définir son travail. Montre-t-il des paysages ? Pas vraiment. Des portraits ? Non plus. Plutôt des instants saisis, des vues au travers d’autre chose, comme d’une fente, ou une porte entrouverte, une fenêtre ensevelie sous une énorme bougainvillée, une caravane cachée par un arbre, un coin de fauteuil, une main sur un appui…Pas ou peu d’humains, juste une tête de femme de dos, le regard du spectateur forcément attiré par la lourde natte. Des lieux et des choses anonymes, qui peuvent être d’ici ou d’ailleurs, peu importe. Les images se partagent entre noir et blanc et couleur, toutes également épurées, le travail de la couleur est magnifique. L’ensemble est un bel alliage d’humour et de poésie.

N.G.

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN