Alors que depuis 17 ans aucune exécution n’avait eu lieu, et que traditionnellement, aux États-Unis, les présidents sortants non réélus sursoient aux exécutions ou convertissent les peines des condamnés à mort, Trump a programmé des exécutions jusqu’à l’ultime minute de son mandat (déjà 8 depuis juillet 2020). Son ministre de la Justice a même édicté de nouvelles règles incluant le recours aux pelotons d’exécution et à la chaise électrique. Il s’agit là des exécutions fédérales, d’autres relèvent des Etats et dans ce cas la situation est variable : de nombreux Etats n’exécutent plus, dans ceux qui le font encore, seuls les gouverneurs peuvent gracier ou commuer la peine. On espère que Jo Biden usera de son pouvoir d’élu, comme il en a pris l’engagement, pour que de tels actes de barbarie ne se traduisent par la mort programmée de nouveaux condamnés.
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