LE TRAVAILLEUR CATALAN

USAP

À cinq journées de la fin du championnat, rien n’est joué dans le bas du tableau.

Rarement le Top 14 aura livré un final aussi indécis tant dans la partie haute pour les places qualificatives que pour la queue du peloton. Pour l’USAP les premières places ne sont qu’un lointain souvenir, plus de dix ans déjà ! Les Catalans n’ont, malheureusement, d’yeux que pour les dernières positions en espérant éviter la quatorzième qui serait synonyme de descente directe en Pro D2. Or cette place de lanterne rouge, les Catalans l’ont déjà occupée en 2019.

L’USAP 2023 ressemble-t-elle à l’équipe de 2019 ?

Même si certains pessimistes envisagent une place de quatorzième pour les Catalans, force est de constater que l’équipe actuelle n’a rien de comparable à celle de 2019. Souvenons-nous qu’à l’issue de cette saison catastrophique, l’USAP se classait dernière avec 12 points (2 victoires et quatre bonus) loin derrière l’avant-dernier Grenoble (29 points), autre promu. L’antépénultième Agen totalisait, quant à lui, 38 points. Sans vouloir faire injure à l’équipe de 2019 et comme dirait un turfiste, il n’y a pas photo. L’USAP 2023 possède actuellement 35 points, précédée par Castres 40 points et Pau 37 points. Elle est loin d’être larguée. Elle a 9 points d’avance sur Brive, actuel relégué direct. Son jeu bien léché depuis trois mois ne permet pas de verser dans la sinistrose. Avec un peu plus de réalisme l’USAP devrait s’en sortir. Mais ce championnat très ouvert peut, lors des cinq dernières journées, réserver de grosses surprises.

Brive peut-il rattraper l’USAP ?

Ou plutôt les Brivistes ont-ils la tête à pouvoir reprendre 9 points aux Catalans ? Pour rappel, en cas d’égalité de points lors de la 26e journée, l’USAP finirait dernière et plongerait en Pro D2. Le moral des Coujoux semble bien atteint, malgré un changement de manager, et il semble peu probable qu’ils concrétisent deux victoires de plus que les Catalans et un bonus. Prudence, même si Brive reçoit les Parisiens qui jouent leur saison sur ce match, avant d’accueillir les Palois. Un regain de peps et de moral pourrait relancer la machine corrézienne. Difficile à imaginer, mais rien ne l’interdit ! L’USAP a-t-elle le destin entre ses mains ?

Cinq matchs difficiles pour les sang et or

Deux réceptions (Racing et Toulouse) pour trois déplacements (Toulon, Lyon, Castres) en alternance. Un pessimiste vous certifiera que cinq défaites viendront ternir la fin de saison. Pas grave à condition que Brive n’engrange pas plus de huit points. Ce serait dès lors le match de barrage contre le finaliste de Pro D2. Un ou deux bonus défensifs seraient très appréciés par les troupes de Patrick Arlettaz qui ne voudrait pas quitter l’USAP en laissant son club de cœur en Pro D2. Battre le Racing ? Pourquoi pas ! Les Toulousains, le nez dans la Champions Cup, à condition qu’ils viennent à Aimé-Giral, déjà qualifiés, à la première place et avec les remplaçants de l’équipe bis ? Possible encore ! Gratter des points à Castres qui sera peut-être sauvé de la charrette des éventuels candidats au maintien ? Encore une éventualité ! Parce que lors des déplacements à Toulon et Lyon il faudra penser à un autre problème. Les JIFF ! Actuellement avec 313 JIFF pour 315 demandés, l’USAP est déjà en retard. Les coaches ne pourront pas composer leur meilleure équipe sous peine de débuter la prochaine saison avec une amende financière (bof !), mais surtout avec six points en moins au classement (pas bof !). Quand on sait la difficulté que rencontrent les Catalans pour grappiller des points, ce serait suicidaire. Impasses à Toulon et Lyon ? Pas forcément mais un maximum de JIFF sur la feuille de match s’impose. Donc équipe remaniée !

Et la douzième place ?

La défaite contre Montpellier pèse lourd dans la balance. Trois points risquent de manquer pour toucher cette place synonyme de maintien direct. Tout dépendra des éventuelles victoires, des ratés des adversaires directs et des coups de pouce des équipes démobilisées. Pour ce faire, quel saint faut-il implorer ? Sant Galdric, le saint de …l’appui.

Fins aviat

Jo Solatges

 
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