LE TRAVAILLEUR CATALAN

Jeux olympiques Paris 2024

Il ne passe pas un petit moment sur les chaînes de la lobotomie où on vous impose le cadre juteux de la préparation des JO. Ainsi vous saurez que les grandes marques de la distribution, dont Unilever et bien d’autres se partagent le gâteau. Les slips officiels, les
chaussettes officielles, les boissons officielles, les parfums officiels, les montres officielles, les brosses à dent officielles, les capotes officielles, les bagnoles officielles, les vélos officiels, les ballons officiels… Bref, nous sommes heureux de savoir que tout ce qui entoure les JO est sponsorisé par ceux qui n’en auront décidément jamais assez pour assouvir leur soif de pouvoir et de jouissance égoïste sur notre dos.
Et pourtant, c’est si beau le s port de haut niveau. Certains n’auront pas le droit de venir, les Russes et Biélorusses, d’autres viendront, comme les Israéliens, comme si certains étaient punis et pas d’autres dans des contexte s pourtant tout aussi insupportables
pour l’humanité. Ce n’est pas nouveau.
Les anciens comme moi, qui ont connu les JO de Moscou à l’époque de l’URSS et leur boycott par le monde dit “libre”… pour en arriver à quoi aujourd’hui ? A continuer à faire des sportifs les otages de la géopolitique mondiale. Insupportable !
Les guerres et l’argent sale polluent l’esprit du sport qui devrait pourtant permettre aux peuples de mieux se connaître et s’apprécier. C’est tout le contraire qu’on nous propose, l’excitation retord de la concurrence et des frustrations, la boulimie de profit qui ternit la portée des jeux au point qu’on en oublie ce qui est beau, avec la créativité de tous ces bénévoles et salariés qui font des prouesses à Paris pour que ces jeux soient beaux.
Je finirai par une pensée pour ces enfants palestiniens qui, eux, n’auront pas la possibilité de regarder les JO, sachant que leur seule
préoccupation aujourd’hui est de ne pas se trouver à l’endroit des bombardements de l’armée israélienne et, s’ils n’en réchappent pas, de ne même pas avoir droit à une sépulture vu qu’ils partiront en fumée pendant que la flamme olympique passera du côté de Céret.
Yvon Huet

 
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