LE TRAVAILLEUR CATALAN

Visa

Rendez-vous incontournable de la rentrée, le festival international du photojournalisme déploie sa 35ᵉ édition jusqu’au 17 septembre.

Mardi dernier l’équipe de Visa, entourée de ses partenaires, lançait la 35è édition d’un festival qui met en lumière l’état du monde au travers des vingt-quatre expositions, six soirées, rencontres et conférences. Les expositions sont à voir jusqu’au 17 septembre de 10 heures à 20 heures, les soirées se tiennent du 4 au 9 septembre. La gratuité de tout est toujours de mise, un choix qui ne se dément pas. Choix qui, selon Jean-François Leroy, et pour une diminution des coûts, a amené à supprimer la retransmission des soirées à l’Archipel.

Le soutien des partenaires

Lors de la conférence de presse de présentation les partenaires institutionnels se sont succédé au micro pour saluer le festival et exprimer leur soutien. L’engagement et le courage des photo reporters était au cœur des propos, ainsi que l’apport du festival à la compréhension du monde. Au nom du conseil départemental, Françoise Fiter, représentant la présidente, Hermeline Malherbe, notait que Visa permettait de « comprendre le lien entre les événements et leurs causes », elle évoquait également les « menaces sur la liberté d’expression de trop de journalistes dans le monde, jusque chez nous, voir le JDD. » Au nom de la Région, Agnès Langevine s’attachait aux expositions qui « montrent l’impact de l’homme sur la nature. »

On notait également l’arrivée de la Chambre des métiers et de l’artisanat parmi les partenaires ; on s’étonnait des propos peu amènes de Laurent Gauze de la CCI sur la communauté urbaine dont il fait partie de la majorité.

Jean-François Leroy se réjouissait d’une édition qu’il annonce comme « exceptionnelle », autour de thèmes comme l’environnement et notamment le problème de l’eau, l’homme dans la nature, la drogue, l’Ukraine, bien sûr avec deux expositions. Pour le directeur, « un des événements les plus bouleversants est la situation de la Somalie, une guerre oubliée des médias » qui fait la Une du catalogue. Comme la révolte en Iran « très émouvante », sujet dont les photos exposées sont dans leur quasi-totalité anonymes, souvent récupérées sur les réseaux sociaux tant la répression est puissante. Concernant les soirées, Jean-François Leroy annonce, entre autres « une projection sur l’Afghanistan qui est un coup de poing dans la gueule » (vendredi 8), mais aussi des hommages à Jane Birkin et Tina Turner…

Sans oublier les nombreux prix et Visas d’or, sans oublier la reprise de Visa à La Villette fin septembre ainsi que la présence du festival en ce moment à la gare de Lyon.

Nicole Gaspon

 
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