Si la gauche espérait sortir renforcée du scrutin départemental, force est de constater que c’est bien la droite qui sort vainqueur. LR et ses alliés pourraient diriger 73 départements. La droite s’impose dans les Alpes-de-Haute-Provence, le Finistère, le Puy-de-Dôme et dans le Val-de-Marne dirigé depuis 45 ans par le PCF.

Dans les départements du Nord et des Bouches-du-Rhône conquis en 2015, LR et ses alliés confirment ces majorités. Notons qu’en nombre d’élus, la droite recule, passant de 2.329 à 2.174 conseillers départementaux mais cette baisse est compensée par la forte progression des « divers » qui passent de 33 à 110. Ce sont eux qui décideront de la majorité en Seine-Maritime et en Ardèche, où gauche et droite sont à égalité.

Malgré les conquêtes de la Charente, des Côtes-d’Armor, la gauche ne dirigera que 27 départements, contre 30 auparavant. Un recul qui se traduit aussi en termes d’élus, pas- sant de 1543 à 1476.

Pour l’extrême droite, ces élections départementales ont tourné à la déroute. Le RN ne s’impose que dans 14 cantons, contre 35 en 2015. Dans le Pas-de-Calais, le RN ne rem- porte que six élus contre douze sortants.