LE TRAVAILLEUR CATALAN

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Le motif est celui d’effraction et d’occupation illicite d’un bâtiment public,

C’est avec le soutien d’une bonne cinquantaine de personnes, militants politiques, associatifs, conseillers départementaux communistes, que Maryse Martinez s’est rendue, lundi matin, à une convocation à l’hôtel de police. Cette convocation était liée à l’occupation d’un squat hébergeant des migrants, rue Émile Zola à Perpignan, squat qui avait été évacué par la police municipale. Des faits qui remontent au mois d’août dernier, et voilà que Maryse Martinez est appelée à être auditionnée par la police. En qualité de présidente du MRAP ? On ne sait pas trop. Le motif est celui d’effraction et d’occupation illicite d’un bâtiment public, or, Maryse n’a pas ouvert le bâtiment et si elle a pu s’y trouver, c’est en même temps que beaucoup d’autres personnes ? Maître Rouillard, l’avocat qui l’accompagnait, fait observer qu’une audition pour ce type de fait est une première, en principe cela ne va pas jusque là. Il notait que le dossier était quasiment vide. Il est désormais transmis au procureur Lenormand qui peut décider un classement sans suite, sinon il faudrait aller en correctionnelle.
Au vu de la faiblesse des charges on peut légitimement s’interroger sur les raisons de cette convocation, et si les fonctionnaires de police n’ont pas des affaires plus importantes et urgentes à gérer.

 
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