Même si le contexte ne s’y prête guère, nous tenons à respecter la tradition des vœux. Oui, nous vous souhaitons le meilleur, la santé, et la fin de cette épidémie qui nous plombe et a fait trop de victimes, les moyens de vivre décemment, de contrer le réchauffement climatique, la solidarité, la combativité, le recul des idées de racisme et d’exclusion. Souhaits aussi que chacun puisse avoir le bonheur de savourer un beau paysage, une belle musique…

Pourtant il est difficile d’oublier celles et ceux  d’entre nous qui regardent l’avenir avec inquiétude. La lamentable  « hausse » de 0,9 % du SMIC, celle dérisoire des pensions, la précarité qui se développe, et, en face, l’incessante augmentation des prix de tout, dont l’indispensable. Se loger, se chauffer, se déplacer deviennent de plus en plus un casse-tête, combien de drames, de situations inextricables à travers le pays ? A quoi s’ajoute la situation critique de l’hôpital public à coups de suppressions de lits, de personnels, malgré la pandémie. Et, bien sûr, les inquiétudes pour la planète. Le CAC 40, de son côté se porte bien, les grandes entreprises du numérique ou pharmaceutiques, aussi.

Rien dans tout cela pour troubler le président Macron qui a exprimé des vœux lisses, hors sol, satisfait de sa politique dévastatrice.

Faut-il pour autant s’interdire de rêver de jours meilleurs ?

Le besoin d’une politique alternative est pressant, comme la construction de rassemblements. L’élection présidentielle sera une étape de ce vaste chantier. Les propositions de Fabien Roussel sont sur la table, à côté d’autres, des luttes vont se développer, la richesse de la vie associative, de la solidarité active continuera à être un atout de poids. C’est une grande responsabilité qui attend les forces politiques de gauche, les progressistes.

La nouvelle année voit aussi une nouvelle formule du Travailleur catalan, nous le voulons toujours meilleur, au plus près de vos préoccupations, fidèle écho de vos combats.

Alors, oui, bonne année 2022.