Régionales. Outre les enjeux locaux extrêmement importants, ces élections auront une répercussion politique fondamentale au plan national dans le rapport de force gauche/droite.

Les élections locales des 20 et 27 juin ont une dimension nationale. Elles sont importantes pour les hommes et les femmes de nos territoires, pour les enjeux économiques ou sociaux, de transports ou d’éducation, de la petite enfance ou du vieillissement, de la culture, du sport, du handicap ou du tourisme. Les majorités qui sortiront des urnes seront déterminantes pour l’ensemble des habitants de notre pays. Il y a bien un double enjeu local et national pour nos concitoyens à se mêler de ces élections. La priorité, c’est l’emploi, la formation, la solidarité, l’entraide quand d’autres veulent privatiser, licencier, marginaliser, stigmatiser. On retrouve localement l’affrontement capital/travail, gauche/droite, et le combat contre les idées de l’extrême droite.

 Au-delà des projets et des programmes, nous sommes face à la première partie de la séquence présidentielle et législative de 2022. Le PCF, comme il l’a fait aux municipales et aux sénatoriales en 2020, veut battre l’extrême droite et les droites. Partout il a travaillé au rassemblement de toutes les forces de gauche et progressistes. Comme il soutient des têtes de liste PCF, PS, EELV, FI, travaille avec toute la gauche sur des contenus et des valeurs claires. Le résultat de ces élections régionales sera un élément déterminant pour la suite. Face à la montée de l’extrême droite, les forces de gauche devront assumer le choix de la division ou du rassemblement pour contrer le fascisme et proposer une véritable politique de rupture avec le libéralisme, source des maux de notre peuple.