Un vent nouveau semble se lever. C’est inédit. À quelques jours de scrutins majeurs pour l’avenir, je n’oublie pas les législatives, ça bouge. Et ça bouge dans le bon sens. Le sens du progrès pour tous. Ce n’est pas encore un grand vent installé et durable, il faut bien le reconnaître, mais il porte, en son sein, les odeurs et l’espoir d’une vie meilleure, au service de l’humain, simplement. Les handicaps sont pourtant là, pesants, envahissants, prégnants, qu’il s’agit de franchir : la proximité électorale, la contrainte éditoriale des médias des milliardaires (sécurité, immigration, identité…), le « Virus » bien entendu et le décrochage déjà ancien et inquiétant d’une partie importante de la population quant à la confiance donnée à l’action et aux partis politiques. Mais, ça bouge… Le journal en témoigne, autant qu’il le peut. Et cela finira bien par imposer partout le débat, le vrai, autour des questions fondamentales. 

Quelques-unes me viennent spontanément, qui, pour l’instant, ne sont que trop rarement évoquées. 

La protection sociale par exemple, son avenir, cette merveilleuse invention populaire de solidarité et de cohésion nationale qui est aujourd’hui mise en danger, avec, pour aller vite, les projets déjà effectifs de suppressions des cotisations sociales et de fiscalisation étatique. Autre exemple, l’indépendance énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique, dans une période où l’énergie nécessaire aux français et aux entreprises manque, est soumise aux aléas de la spéculation sur les marchés et où on poursuit l’affaiblissement de l’entreprise nationale en lui imposant une vente à bas prix à ses concurrents commerciaux. Les droits des salariés dans l’entreprise, la construction d’une école populaire de la réussite pour tous, des services de santé à la hauteur de la civilisation d’aujourd’hui et des progrès techniques, des salaires qui permettent de vivre… 

Nous souhaiterions débattre de tout cela. Il nous faudra l’imposer.