Le 8 septembre dernier, les électeurs marocains étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés. Le fait marquant de cette élection a été l’effondrement du parti religieux sortant, passant de 112 à 13 députés. La débâcle du PJD a particulièrement servi au RNI, un parti libéral réputé proche du roi. Le parti sortant qui a fait deux mandats consécutifs a souffert d’une mauvaise gestion de l’épidémie de la covid-19, d’un déficit de popularité du Premier ministre sortant, et de la perte de confiance de la classe moyenne envers les responsables politiques. Quant à la gauche marocaine, elle est inaudible dans ce marasme politique, les formations progressistes ont perdu la confiance des classes populaires et n’intéressent plus le monde intellectuel. Coupée de ces deux camps sociologiques historiques, elle n’incarne plus d’espoir de changement, et ne survit plus qu’en participant à des gouvernements avec la droite.
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