De nombreuses initiatives internationales ont lieu en ce moment. En premier, la 28 e conférence sur le climat a dévoilé des données alarmantes sur le réchauffement climatique et son origine, mais malheureusement, sous la pression des magnats du pétrole, débouche sur un bien triste bilan. En second lieu, s’est tenue la réunion internationale sur le traité de destruction des armes nucléaires (TIAN) où se joue, là aussi, l’avenir de l’humanité. Mais les médias l’ont totalement passée sous silence. Dans le même temps, la guerre se poursuit en Ukraine et les « experts » télévisuels pérorent chaque jour sur la stratégie en oubliant que derrière leurs bavardages, des hommes tombent chaque jour… Et puis plus loin, le gouvernement israélien poursuit son massacre génocidaire délibéré sur Gaza où le Hamas comme Netanyahou se fichent totalement de l’horreur que vit la population de l’enclave palestinienne.

Et tout cela nous est présenté comme fatal, comme s’il était impossible pour les hommes de vivre dans un monde de paix. 

C’est ainsi que va l’information dans notre pays : pas un mot sur la lutte victorieuse des salariés de l’automobile aux états-Unis ou au Québec ; pas un mot sur la bataille menée en Suède contre la prétention d’Elon Musk de briser le code du travail… Mais silence total sur la répression qui s’abat sur 1 000 militants de la CGT, dont des responsables nationaux dans notre pays, menacés et sanctionnés pour avoir lutté contre la politique gouvernementale. Par contre, macronistes, droite et extrême droite s’acharnent à répandre le poison de la division de la société notamment parmi les travailleurs victimes de l’exploitation et de la hausse des prix. Pas un fait divers qui ne soit traité sous l’angle de la « différence de l’autre », du racisme, de « l’ensauvagement » d’une partie de la société. Tout cela avec pour seul objectif de cacher les véritables causes des difficultés rencontrées par nombre de travailleurs et leur famille : l’implacable talon de fer d’un capitalisme qui les écrase un peu plus chaque jour.   Pourtant des millions de personnes organisent des actions locales du quartier au village, des élus se battent, des créateurs, des artistes, des acteurs de la solidarité se dévouent alors qu’on rentre dans l’hiver. De ceux-là, le média-business bollorisé ne parle pas. Contre les repères nationalistes et racistes, nous avons à cultiver ceux de l’union populaire « faire pays ensemble », comme citoyens du monde.