LE TRAVAILLEUR CATALAN

© DR. Manifestation pour les retraites devant la préfecture de Perpignan.

À intervalles très réguliers les associations de retraités et les syndicats ramènent sur le tapis ce qui est la réalité de la situation de ceux qui ont fait la richesse de ce pays : ils le font de façon largement unitaire, même si quelques représentants du syndicalisme couché préfèrent le rester. La CGT, FO, la CFTC, la CGC, la FSU, Solidaires, la FGR, la LSR, Ensemble et solidaires restent à l’offensive et ne désarment pas pour empêcher que les retraites, les retraité.e.s soient la variable d’ajustement d’un capitalisme qui n’a de cesse de réduire la part de richesse nationale consacrée à ceux que l’allongement de la durée de vie rend nécessairement plus nombreux. 

Le capitalisme n’a pas de cœur, il compte. Et donc il n’augmente pas les pensions, mais il augmente les charges qui pèsent sur les pensionné.e.s. Il se moque qu’il soit de plus en plus difficile de se soigner pour eux. Il parle de la prise en charge de l’autonomie, mais il recule sans cesse la préparation d’une loi annoncée et promise  il cherche à réduire les interventions de la Sécurité sociale et les rôles de missions de proximité que pourraient jouer les services publics. 

Parce que comme le disent les organisateurs « Ma retraite je l’ai gagnée, mon droit au bien vieillir je le revendique, mes revendications je les defends. » 
Le 1er octobre au pied du Castillet à Perpignan, comme partout en France.

 
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