Les prix de l’électricité ont augmenté de 44%. Le prix de l’essence s’envole vers les 2 € le litre. Rien ne va plus. Que faire ?

Selon les services de régulation du prix de l’énergie, « une augmentation de 4% TTC en moyenne du tarif réglementé de vente représentera une hausse d’environ 38 €/an sur la facture d’un client résidentiel et d’environ 60 €/an pour un client professionnel. En l’absence de mesures, la hausse serait de 330 €/an pour un client résidentiel et de 540 €/an pour un client professionnel ».

Et de poursuivre : « L’application de cette mesure a été compliquée pour le gouvernement. Pour descendre jusqu’aux 4% ». Mais c’est au prix de manipulations qui tendent à fusiller le service public. Les conséquences ? L’accélération d’une privatisation dont le résultat ne peut être qu’une accélération des inégalités. Actuellement 13 millions de citoyens sont touchés par la précarité énergétique.

Le choix des urgences

Aux 100 € qui partent en fumée, les syndicats de l’énergie opposent :

– La fin de l’application honteuse de la TVA sur des taxes, la baisse de la TVA à 5,5% sur la consommation d’électricité, à l’image de l’abonnement ; 

– La baisse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE) ;

– La baisse de l’ex-Contribution au Tarif Spécial de Solidarité Gaz (CTSSG) inclue maintenant dans la Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel (TICGN).

Avec ces mesures, nous démontre la CGT de l’énergie, « pour un foyer de 4 personnes dans une maison correctement isolée de 100m² c’est un gain annuel de près de 400€ ou pour un foyer de 2 personnes en appartement de 60m² c’est un gain annuel de près de 300€. »

Côté pétrole, on est dans le lourd. Nous sommes en effet au bord du gouffre si on se réfère aux conséquences directes et indirectes de cette situation explosive qui embrase le monde. Fabien Roussel a proposé sur RTL de « baisser les prix de l’essence de 30 centimes, en prélevant les dividendes des groupes pétroliers ». 

Yvon Huet