Il parait que le maire RN de Perpignan fut avocat. Il doit être aussi bon en droit qu’en politique puisque le tribunal administratif de Montpellier vient de le renvoyer dans les cordes. Saisi en référé, le tribunal ordonne la suspension de la préemption exercée par la mairie de Perpignan sur le couvent des Clarisses. La Bressola avait déjà signé un compromis de vente pour installer dans les locaux du monastère Sainte Claire un collège et un lycée. Le maire lui voulait préserver le patrimoine bâti du couvent… Tu parles, observez ce qu’il fait à Saint Jacques pour préserver le bâti. La préemption a fait pschitt.
Il voulait surtout enquiquiner les Catalans. Après Perpignan la catalane devenue la rayonnante. Il voulait marquer son territoire… national sans doute. Mais il semble vouloir s’enferrer un peu plus dans cette affaire : compte tenu de ses talents de juriste, cela risque de coûter quelques pépètes aux contribuables perpignanais.
Enfin petite remarque en direction des décideurs politiques locaux (département, région) : que le catalan se développe, c’est bien, que la Bressola y participe, c’est son choix. Mais j’émets une revendication : le service public défend et développe aussi cet enseignement, il se débat au milieu de multiples difficultés et il est très utile. Que les crédits départementaux et régionaux ne l’oublient pas.