LE TRAVAILLEUR CATALAN

Au cours de la dernière Assemblée générale de l’ONU, Antonio Guterres, secrétaire général, a alerté les 193 États membres sur les clivages qui ne cessent de s’accentuer entre puissances économiques et militaires ou entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest. « Nous nous rapprochons dangereusement d’une grande fracture dans les systèmes économiques et financiers et les relations commerciales » a-t-il lancé. « Ce dont notre monde a besoin, c’est d’une vision politique, pas de manœuvres ni d’une impasse » a-t-il ajouté, appelant à un « compromis mondial ».

Alors que ce 21 septembre est décrété Journée internationale de la paix par cette même Assemblée générale, le fossé se creuse entre les pays engagés derrière les États-Unis, l’Union européenne et l’Otan et ceux, de plus en plus nombreux, qui ne se reconnaissent plus dans ce nord global. 

Le président brésilien Lula a porté une vision du monde où la volonté des pays en développement compte autant que celle des pays riches. Dans le monde, 735 millions de personnes sont quotidiennement confrontées à l’insécurité alimentaire. Les objectifs de développement durable (ODD) ne sont pas respectés alors que des centaines de milliards de dollars sont orientés vers l’armement et les guerres. 

« La guerre en Ukraine révèle notre incapacité collective à faire respecter les buts et les principes de la charte des Nations unies. Aucune solution ne sera durable si elle ne repose pas sur le dialogue » a conclu le président Lula. Aujourd’hui le bilan est atroce, il dépasserait les 500 000 victimes. Des pays du Sud portent des propositions fondées sur la désescalade et la paix. Ils proposent de prendre en considération le respect de la souveraineté de l’Ukraine et le droit de tous les pays de la région, y compris la Russie, à la sécurité.

« Seuls ceux qui croient encore à la beauté du monde peuvent changer le monde ». 

Cela n’a jamais été aussi vrai, il y a urgence…

Les acteurs investis dans les initiatives des Cultures de Paix dans notre département, des enfants des écoles aux lycéens en passant par de nombreux militants et citoyens, ont fait résonner cet appel, la semaine dernière, dans nos vallées catalanes. Que leurs voix franchissent les cols et les sommets pour atteindre les puissants reclus dans leurs luxueuses forteresses.

 
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