Les personnels de l’éduc portent à bout de bras la défense du service public. L’intérêt du président pour l’école (il en a fait un domaine réservé) n’a pas arrangé les choses. D’où le recours à la grève de la FSU, de la CGT, Educ’Action, de Sud, de FO, le 1ᵉʳ Février.
Une crise de recrutement installée, des salaires en berne, des transformations des carrières qui remettent en cause les droits et les protections, des suppressions de poste, une dégradation généralisée des conditions de travail… Les projets de réforme tournent le dos aux besoins, caporalisent les enseignants et éloignent un peu plus de la profonde exigence de démocratisation. Là-dessus, un changement de Ministre qui affiche sottement ses choix pour l’enseignement privé, qui ment comme elle respire, qui agresse les personnels et qui ne semble rien connaître à l’institution. D’où la colère unitaire des personnels ! Ils exigent une rémunération à la hauteur des exigences et de leur investissement et des dotations de postes qui rendent l’école attractive et surtout en mesure de remplir sa mission.
À Perpignan, une manifestation partira de la Place de Catalogne le 1er février à 10 h 30.
Jean-Marie Philibert