LE TRAVAILLEUR CATALAN

© DR. P.B.

Les prochaines élections régionales et départementales des 20 et 27 juin concernent la vie de chacune et de chacun. En dépendent le nombre et le fonctionnement des crèches, des lycées, des collèges, de certains équipements de santé et d’accueil des personnes âgées, comme des transports publics ; des facilités plus ou moins grandes de pratiquer un sport, d’accéder à des activités culturelles, de bénéficier d’aides ou de logements sociaux. Mais aussi de l’équipement numérique des écoles. Et bien d’autres éléments qui conditionnent la qualité de vie.

Mais le pouvoir et d’autres forces ont décidé d’utiliser ces échéances pour parachever l’explosion du paysage politique afin de créer les conditions d’un second tour des élections présidentielles Macron-Le Pen dont nos concitoyens ne veulent pas. Tout démocrate devrait s’acharner à déjouer ce terrible scénario par la promotion de débats fondamentaux. Ne pas le faire reviendrait à préparer un avenir très sombre.

Les régions ont en effet acquis, avec les différentes lois de décentralisation, des compétences étendues et cruciales. C’est par leur intermédiaire que la Commission européenne compte déployer son plan de relance pour soumettre nos vies aux puissances d’argent. L’enjeu est donc énorme de se doter d’élus qui veilleront à utiliser cet argent pour qu’il serve le développement écologique et social des territoires. Les forces de gauche et écologistes, regroupées autour de Carole Delga ont cette volonté.

Les départements, quant à eux, ont montré au plus fort de la pandémie une utilité que leur ont déniée les pouvoirs successifs. Ils ont assuré la continuité de l’aide sociale, médico-sociale, et celle de nombreux services publics. Leur vitalité les rend incontournables pour asseoir les politiques publiques sur l’exigence démocratique. Avec les candidates et candidats de « Mon Département en commun », c’est la volonté de poursuivre une politique de gauche progressiste et d’éviter que notre département ne tombe dans les mains de la droite ou de l’extrême droite qui n’hésiteront pas à s’allier pour faire main basse sur l’institution. Après il sera trop tard, la seule alternative c’est de voter dès le premier tour pour les candidates et candidats de la majorité départementale. C’est de notre vie quotidienne dont il s’agit. Il vaut bien mieux en être que de s’abstenir.

 
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