Charlotte a 93 ans. Elle a connu la Deuxième guerre mondiale. Elle a vécu à la campagne sans eau courante. Elle a travaillé toute sa vie. Elle a monté la CGT dans sa dernière entreprise. Elle a escaladé toutes les montagnes des Pyrénées. Aujourd’hui, elle souffre de la maladie de Parkinson et se fait livrer les repas à domicile. Mais elle ne comprend pas, elle ne comprend plus. Pour 4 euros de plus sur sa petite retraite, le prix du repas est doublé. Et elle répète à qui veut l’entendre, inlassablement : « Mais ne peut-on pas faire quelque chose ? »
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