LE TRAVAILLEUR CATALAN

Une partie des musiciens du concert

Un concert du Nouvel an est toujours un moment festif. Celui donné à l’Archipel, jeudi 13 janvier, n’a pas failli à la tradition avec un programme de musiques du XIXe siècle et du début du XXe intitulé Offenbach et ses amis. Des amis comme Chabrier, Bizet, Saint-Saëns, Ravel, plus Offenbach lui-même. 

Beaucoup de tubes, airs de Carmen, Bolero de Ravel, galop de l’Orphée aux enfers d’Offenbach (air de french cancan) …

A la baguette la pétulante Delyana Lazarova, preuve manifeste qu’« aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années ». Épatant en effet de voir une femme chef (elles sont encore trop rares) dirigeant avec autorité la marée humaine qu’est un orchestre symphonique, l’Orchestre national de France en l’occurrence. Il y a dans sa direction un côté formidablement physique, elle accompagne la musique avec son corps, avec des gestes gracieux des mains, une grande tendresse. En face, un orchestre de haute volée, plein d’entrain et de justesse, n’hésitant pas à donner de la voix lors du galop d’Offenbach. La soirée devait faire connaître deux solistes remarquables.

La violoniste Sarah Nemtanu, éblouissante, ses arpèges vertigineux dans la Havanaise de Saint-Saëns, le clarinettiste Carlos Ferreira au look de jazz man, magnifique, dans une pièce peu connue de Debussy, la Première rhapsodie pour clarinette et orchestre. Comme de coutume, le Grenat était plein, et le public comblé par ce moment, vrai antidote à la morosité, idéal pour commencer l’année.

NG


 
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