
La fête, notre fête, la 87e, celle des humbles, des militants, des amis, des familles, du PCF, des associations, des optimistes, des féministes, des syndicats combatifs… est terminée. Vive la prochaine ! Dans un an.
Au total, des milliers de participants, de tous âges, pas assez d’après tous les témoignages, mais des milliers quand même, qui tiennent bon, beaucoup de promesses naissantes, des rencontres fécondes, des découvertes, des discussions sans fin, des adhésions et des abonnements à notre hebdomadaire qui résiste, dans le département, malgré le contexte difficile pour la presse.
Chaleur ! Et politique…
Le parc est magnifique. De grands arbres plantés en 1975 rendent le service que l’on attendait d’eux, l’ombre ! Disons-le, cette année, cette ombre a été un acteur majeur de cette session malmenée avec 38° à 20h et un soleil de plomb pendant les deux journées.
Le discours de bienvenue et d’inauguration donne le ton politique, et, sans équivoque, pointe les objectifs du rassemblement. « Promouvoir les idées d’un changement radical de société, et abattre ce système capitaliste en crise » précise Michel Coronas, l’un des responsables locaux du PCF. Il évoque les initiatives de solidarité internationale menées par le PCF (Cuba, Palestine, Sahara Occidental). Il égrène ensuite l’ensemble des effets mortifères du système en cours, les oppressions, les violences de tous ordres, l’intolérance libérée, l’exploitation des salariés, la maltraitance inouïe de la nature, les guerres, les intégrismes et les obscurantismes… Il évoque « l’état social » catastrophique du département des P.-O., ses taux records de pauvreté et de chômage.
Il fustige ensuite la promotion de cette « Économie paillette », parcs de loisirs et autres, qui fleurissent par dizaines. Dénonçant l’austérité gouvernementale, il appelle aux luttes et au rassemblement, dans l’Éducation nationale, la santé, les transports, la psychiatrie… « Ne restons pas sans rien faire, sans rien tenter. Notre ambition, c’est de décliner localement des propositions qui permettent de répondre aux besoins des habitants, et de les faire gagner… ».
Au fil des allées
Des enfants dessinent, peignent et construisent avec l’aide d’Elsa, les associations progressistes répondent aux questions, les jeunes communistes animent leur stand-bateau, tout entier tourné vers Cuba, la librairie, bien agencée, accueille le public et quelques auteurs présents qui signent et dédicacent, l’UPTC (l’Université Populaire du TC) explique et diffuse les CD reprenant les conférences passées, les camarades s’affairent aux bars, dans les cuisines, et servent leurs spécialités, les amateurs de musique se pressent au pied du podium pour les concerts, le stand CGT, FSU, Solidaires ne désemplit pas, et tout le monde se désaltère ! Soifs ! De connaissance, de luttes et … d’eau ! À l’année prochaine !
Michel Marc