Jusqu’au bout il se sera accroché !
Le 6 juin le Premier ministre britannique, Boris Johnson, remporte in extremis le vote de confiance organisé suite à la demande de son départ de 15% de son groupe parlementaire. Et fanfaronne ! Quelques semaines plus tard, il finit par admettre qu’il savait, en le nommant membre de son administration, que celui-ci était accusé d’« inconduite sexuelle ».
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Le mensonge de trop pour les ministres des Finances et de la Santé qui démissionnent le 6 juillet. Au fil des heures, les démissions s’ajoutent aux démissions (jusqu’à 59 sur 120 membres du gouvernement) mais BoJo déclare qu’il ne pliera pas. Pourtant le lendemain il finit par démissionner de son poste de leader des Conservateurs non sans faire un bilan élogieux de la politique qu’il a menée. En revanche ni excuses ni contrition. Reste à savoir qui sera le nouveau leader des Tories et qui, de facto, deviendra le nouveau Premier ministre. Pour les Travaillistes, changer la tête des Conservateurs est un non événement. Ce qu’ils veulent c’est un vrai changement de politique.