Fête de l’Huma. Ressenti de l’édition 2021, où de nombreux sont les visiteurs, ont parcouru les allées, débattu mais surtout ont retrouvé ce plaisir du partage.

Arrivé aux abords de La Courneuve il ne faut pas être devin pour s’apercevoir que quelque chose a changé. De grandes palissades ou autres longs murs dissimulent mal la transformation terrestre qui s’opère. La valse des grues accompagne le bruit des engins de chantier. Je ressens une inquiétude à l’annonce d’une réduction drastique de l’espace de la fête.

Pour autant, porte R, K, etc. Je retrouve tous les accès habituels. Je vois bien de l’extérieur que le format est réduit. Enfin la voilà la fête tant attendue, notre fête qui a tellement manqué. Il ne m’a pas fallu très longtemps pour apprivoiser cette nouvelle disposition. Je me surprends à rejoindre les stands, espaces de débats et autres estaminets, à traverser des grands espaces inhabituels et qui traduisent le faible effectif des stands en l’espace de quelques dizaines de mètres. Ce qui perturbe au début mais qui s’apprécie vite au fil de la journée tant il y a toujours autant à faire en marchant. L’odeur, les couleurs vives du village du monde, les sourires au rythme des musiques en tout genre, la fumée d’une scène, d’une poêle à crêpe, d’un wok aux odeurs d’épices, les tenues vestimentaires originales, parfois excentriques, les embrassades masquées, les accolades et autres « calinous » qui traduisent les retrouvailles ne permettent aucun doute possible. Nous y sommes et ça fait un bien fou d’être là et ça se voit sur tous les visages, dans les regards. C’est aussi ça la fête de l’Humanité, ce besoin presque vital de se retrouver.

Reportage photographique, notes d’ambiances devant et et dans les stands, et les moments capturés devant les scènes !

Reportage photographique, ambiance musicale des scènes

F.M.