LE TRAVAILLEUR CATALAN

Depuis quelque temps un vent mauvais souffle sur notre pays et en Europe. L’extrême droite se sent le vent en poupe et nos commentateurs patentés de prédire un raz de marée le 9 juin. Etrange prémonition, comme si on préparait le terrain, les libertés publiques sont plus souvent mises à mal dans notre pays. Des étudiants manifestent pour la paix et dénoncent les crimes de guerre à Gaza, on envoie les CRS dans des universités autrefois considérées à l’abri de toute répression. Un jour, c’est un syndicaliste CGT qui prend un an de prison avec sursis pour un tract. Des réunions publiques sont interdites, des manifestations aussi. Des élus sont convoqués par la police. Des humoristes sont interdits d’antenne publique.  Et pendant ce temps, le camp présidentiel organise son duel (ou plutôt son duo) avec le RN tout en jetant les ponts d’éventuels accords, à l’Assemblée nationale comme au Parlement européen.

Où allons-nous ?

Des pôles de résistance existent dans le mouvement social, dans des associations citoyennes, dans les partis de gauche, souvent criminalisés mais toujours avec la question sociale au cœur de l’action. Le 9 juin, dans deux semaines, chacun aura dans sa main un facteur de résistance. Pour sa part, le communiste de 28 ans Léon Deffontaines sillonne les terres de lutte et invite le monde du travail à reprendre la main. Avec un credo, faire de la question sociale et de la production une priorité. La liste que conduit Léon Deffontaines joue gros : le retour de députés communistes au Parlement européen et avec eux celui de «  la France du travail ». Halte à l’Europe de la casse sociale avec des propositions pour sortir du marché européen de l’énergie, pour refonder la politique agricole commune de l’UE, contre les accords de libre-échange, pour une souveraineté économique tout en coopérant « à armes égales » avec les autres pays de l’Union européenne. Le rôle de la Banque centrale européenne doit être revu, lance Léon Deffontaines, au service de la transition écologique, de la réindustrialisation et des services publics. Le vote des salariés peut changer l’Europe pour le mieux. Il reste deux semaines pour faire souffler un vent d’espoir.

 
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