
Visa 2025
La 37ᵉ édition du festival international du photojournalisme s’installe à Perpignan jusqu’au 14 septembre.
Jeudi dernier, organisateurs et partenaires présentaient la 37ᵉ édition d’un festival devenu le rendez-vous incontournable des photo reporters de la planète.
Son directeur, Jean-François Leroy, jetait un regard sur les trente-six années écoulées. Il rappelait le scepticisme qui avait cours au départ du festival, démenti au fil du temps par le succès sans cesse renouvelé de la manifestation. Une légitime fierté pour le boss et son équipe, une équipe « toujours la même depuis le début, soudée », il tenait aussi à saluer « le travail sublime des accrocheurs. » De même, il se félicitait de la fidélité des gros partenaires, dont Canon et Google.
Concernant la programmation, il confirmait, « nous avons une actualité lourde, Afghanistan, Inde, Ukraine, Gaza, USA, Tchad… et le désastre climatique » Sans passer en revue la totalité des vingt-six expositions, il citait les « indispensables » :
- La rétrospective Jean-Pierre Laffont (Minimes) « le plus américain des photographes français », 90 ans, qui documente la planète depuis plusieurs décennies.
- Une vie de photographe de Stephen Shames (église des Dominicains) photos d’enfants et de familles, la violence, la maltraitance, l’amour, la sensualité.
- Eugène Richards, « le plus grand photographe vivant » avec une exposition sur l’Amérique aujourd’hui (Minimes).
- Le parc national des Virunga, RDC, vu par Brent Stirton (Minimes).
- Les images de George Steinmetz (Minimes) sur la question de la nourriture, la surpêche, l’élevage intensif…
- Paradise (Minimes) proposé par Samuel Bollendorff, un format original pour des images de la catastrophe climatique au travers des réseaux sociaux.
Noter, également, « 40 ans de photographie sociale », le poignant travail de Jean-Louis Courtinat (Minimes) sur « les vies minuscules, les gens sans importance. »
Visa, ce sont aussi les soirées (une centaine de sujets traités), les nombreux prix, d’un montant total de 140 000 euros, et, bien sûr, les semaines scolaires après le 14 septembre. Expos en entrée libre de 10h à 20h jusqu’au 14 septembre.
N. G.