Région
Le groupe des élus communistes et apparentés à la Région Occitanie,
s’appuyant sur les succès incontestables du TER, appelle à la mobilisation et réaffirme la solidarité avec les cheminots en lutte.
Il n’est pas dans la compétence des régions d’organiser l’activité Fret-Rail. Elles organisent seulement le transport des voyageurs et négocient avec la SNCF les mises à disposition et les moyens mis en œuvre. Dans ce cas précis pourtant, les élus communistes s’en mêlent et « s’engagent à faire vivre et grandir une alternative à la destruction du fret ferroviaire auprès des salarié.e.s du secteur, des usagers et des usagères ».
Revenant sur l’historique et l’origine du désastre écologique et économique, avec l’année 2006 et l’ouverture à la « sacro-sainte concurrence libre et non faussée », un premier bilan est fait par les élus : « Des millions de camions en plus, le passage de la part modale de 18 % en 2015 à moins de 10 % aujourd’hui, et 18 000 camions par jour sur le point frontière du Perthus… ». Un désastre écologique. Aujourd’hui, « une procédure punitive est engagée par la Commission européenne vis-à-vis de l’État français pour distorsion de concurrence » et un accord mortifère entre l’État et la Commission européenne aurait été trouvé : « Liquidation de « Fret- SNCF », abandon de 30 % des trafics au profit d’opérateurs privés, suppression de 500 emplois cheminots, cession de 53 locomotives …et tout ceci à compter du 1er janvier 2024 ».