LE TRAVAILLEUR CATALAN

Manifestation-Perpignan
© DR. Photo archive. Manifestation à Perpignan.

L’histoire nous apprend cela. Aucune avancée sociale, sociétale, philosophique ou politique ne s’est produite sans une formidable poussée populaire, sans le mouvement important des citoyens eux-même, seuls ou organisés. Sans les solidarités. D’aucuns appellent cela « le rapport des forces », et, dans ce journal, le terme ne nous fait pas peur et nous convient. Ensuite, et seulement ensuite, les élections interviennent, donnant corps, momentanément et si la pression est suffisante, aux exigences populaires, démocratiques, progressistes et d’intérêt commun qui s’expriment. La délégation de pouvoir, l’élection, n’est presque rien sans la vigilance active. Les deux sont nécessaires. 

Rien sans l’action.

Le département nous offre aujourd’hui des histoires, des débats et des luttes qui nous disent beaucoup. Et dans tous les domaines. A Alenya, ce lundi, on s’est posé autour d’une table pour pointer à la fois des questions de subsistance, vous avez bien lu, de subsistance, d’alimentation donc, de qualité et des moyens pour faire face à la sous-alimentation ainsi qu’à la mauvaise qualité. En 2021, dans ce pays moderne, les citoyens, associations humanitaires et élus, à l’initiative de la CGT, se sont interrogés et ont débroussaillé ces questions que l’on croyaient à jamais éteintes. Au même moment, à Perpignan, on manifestait pour interroger ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas. « La musique à la portée du plus grand nombre », en l’occurrence, s’est invitée brutalement dans le débat citoyen. On y a défendu à la fois le conservatoire et son action, et la dignité des personnels. On y a aussi pointé les responsabilités politiques, de l’État, de la Communauté urbaine, de la commune de Perpignan et de la sacro-sainte austérité pour la chose publique. 

Rien sans l’action !

Rappelons ici ceux des finances publiques et ceux de la Poste qui ont fait grève, récemment, pour que le service public, qui nous appartient, et qui nous sert, ne soit pas plus avant abîmé et mis à mort. Saluons l’engagement presque unanime des élus du canton d’Elne à leurs côtés (impôts). Enfin, évoquons ici le courage de ces salariés du privé, ceux de Brico dépôt et ceux de MCGR, qui ont fait grève, eux aussi, pour s’opposer à la dégradation spectaculaire et rapide de leurs conditions de travail. La classe ouvrière existe. Emplois, dignité et salaires sont au centre de ces conflits. 

Tous ont besoin de solidarités et de soutiens actifs. Notre  journal tiendra son rang.  

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN

MCGR Rivesaltes : la grève se poursuit - (c)http://www.mcgr.fr/. Les huit salariés des bureaux d’étude de l’entreprise locale ont entamé leur 5e semaine de grève. Les huit salariés des bureaux d’étude de l’entreprise locale ont entamé leur 5e semaine de grève. Ils ont…

MCGR Rivesaltes : la grève se poursuit Lire la suite »

MCGR Rivesaltes.Trois semaines de grève pour la dignité et le droit - (c)M.M. Une quatrième semaine de lutte pour les salariés qui installent la fibre optique. Le mouvement se poursuit dans cette entreprise, antenne locale d’une entreprise toulousaine, chargée de l’installation de la fibre optique dans les…

MCGR Rivesaltes.Trois semaines de grève pour la dignité et le droit Lire la suite »