LE TRAVAILLEUR CATALAN

Panorama de l’hémicycle de l’Assemblée nationale

Parallèlement aux mobilisations dans la rue, c’est à l’Assemblée nationale que s’affrontent aussi deux visions opposées de la société.

Le premier round parlementaire s’est joué en commission des affaires sociales, vingt-huit heures d’échanges houleux avec un constat : la gauche a bataillé pour stimuler les recettes pour répondre aux besoins de la population, la droite misant sur la restriction des dépenses via le report de l’âge de départ. Résultat : tous les amendements sur la taxation des fonds de pension, des dividendes et des superprofits ont été balayés par la majorité présidentielle.

Un coup de force

Le deuxième round se joue cette semaine dans l’hémicycle avec d’abord le coup de jarnac de la motion référendaire. Les députés de la Nupes ont déposé, le 23 janvier, une motion référendaire signée par 98 de ses parlementaires à l’initiative du groupe communiste, visant à organiser un référendum sur la réforme des retraites. Le lendemain, le RN déposait la sienne avec 60 signataires. Elle aurait dû être refusée puisqu’une seule est autorisée.

Et voilà que la conférence des présidents de l’Assemblée décide, hors règlement, de procéder au tirage au sort et bien sûr c’est celle du RN qui est retenue. Le PCF a réagi en dénonçant « le gouvernement qui montre que, pour préserver les intérêts du capital, il est prêt à prendre le risque de permettre au RN d’apparaître comme un recours. » Une troisième motion référendaire du groupe Liot est également déposée dans les délais. Elle ne sera pas examinée.

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN