LE TRAVAILLEUR CATALAN

Image d’archive en collage. Guerre d’Algérie. Sources Wikipedia – Public Domain, matériel éducatif – www.archive.net

Emmanuel Macron a reconnu « au nom de la France », que l’avocat algérien Ali Boumendjel avait été « torturé et assassiné » par l’armée française en 1957 pendant la guerre d’Algérie. Ce geste d’apaisement a été recommandé par le rapport de l’historien Benjamin Stora. Emmanuel Macron a promis que ce geste ne sera « pas un acte isolé. (…) Aucun crime, aucune atrocité commise par quiconque pendant la guerre d’Algérie ne peut être excusé, ni occulté. »
Aussitôt, le maire de Perpignan Louis Aliot a fustigé cette reconnaissance officielle de l’Élysée.  « Calcul politicien sur le dos de l’Armée française » s’est-il indigné en s’en prenant aussi au rapport de Benjamin Stora qu’il qualifie d’« arme idéologique aux conséquences incalculables ».  
Comme le relève la section de Perpignan du Parti communiste, « M. Aliot ne veut donc pas que les historiens se mêlent de l’histoire, il ne veut pas que la vérité émerge des archives, il ne veut pas que, plus d’un demi-siècle après cette guerre qui ne disait pas son nom, les deux peuples se rapprochent pour cicatriser les blessures et se projeter dans un avenir de paix et de coopération ». Le PCF poursuit qu’« il y va de la responsabilité de la France de regarder lucidement son histoire ». Mais Louis Aliot est bien plus préoccupé d’attiser haines, racisme et ressentiments à des fins idéologiques et démagogiques.

 
Cet article est en lecture libre. Pour avoir accès à l'ensemble du site, merci de vous connecter ou vous inscrire

ARTICLES EN LIEN