LE TRAVAILLEUR CATALAN

Salle comble à l’UEPCF
Loin des projecteurs ou du buzz d’un invité polémique, l’Université d’été du PCF à Strasbourg affiche salles combles.

Chaque année, fin août ou début septembre, les formations politiques organisent leur rentrée des classes lors de ces rassemblements estivaux. Une façon efficace d’assurer sa visibilité. Pour la deuxième fois consécutive, le PCF organisait son université à Strasbourg.

Les chiffres de cette vingtième édition parlent d’eux-mêmes :

950 participants, 60 conférences ou ateliers, 73 délégations départementales présentes.

Trois jours studieux étalés du vendredi après-midi au dimanche midi pour affûter ses idées et armer ses arguments. Appel à la réflexion, ateliers pratiques, conférences scientifiques, exposés politiques, militantes et militants, responsables d’organisations nationales et internationales, intervenant.e.s extérieur.e.s de hauts niveaux, tous les ingrédients signent leur présence pour faire bouillir le chaudron de ses convictions. L’espace d’un week-end, on se transforment tous en cuisiniers ou en alchimistes de ses recettes politiques pour un seul et même objectif : construire son communisme !

Une mise en place et organisation tripartite, puisqu’elle s’articule entre la commission nationale de l’Université d’été du PCF dirigé par Guillaume Roubaud-Quashie, la Fédération départementale du Bas-Rhin et l’Université de Strasbourg. La préparation d’un tel événement prend du temps, Guillaume nous le confirme : « On prépare cet évènement depuis le début de l’année civile. »

On a dû refuser des inscriptions depuis la mi-août

Cette année, le directeur est très clair : « C’est un très grand succès, on a dû refuser des inscriptions depuis la mi-août, cela fait longtemps que ce n’était pas arrivé. Les ateliers sont pleins y compris le samedi matin à 9h00 ce qui n’est jamais garanti (rire de Guillaume), les camarades sont venus et ont voulu venir, et quand ils sont là, ils participent, ils écoutent. J’entends beaucoup d’échos : c’est super ! C’est un crève-cœur, mais il y avait ça en même temps que ça ! On sent qu’il y a des communistes motivés qui ont envie de mieux comprendre pour être plus efficaces dans un combat qui parait si urgent dans un monde tel qui va et dans l’actualité globale. »

Effectivement, cet événement politique s’est révélé un vrai crève-cœur. Des intervenantes et des intervenants de haut vol tant sur le plan politique que sur le plan intellectuel se sont succédé et parfois, hélas, superposés. François-Marie Bréon, physicien et climatologue ; Odile Eisenstein, chimiste, membre de l’Académie des sciences, Eliane Assassi, Sénatrice, à l’origine de l’affaire Mc Kinsey, André Chassaigne, député à l’origine de la loi éponyme de 2021, pour ne citer qu’eux. En d’autres termes, l’université d’été du PCF, s’est évertuée à apporter de l’eau à notre moulin, de manière sobre et intelligente, sans tomber dans l’excitation médiatique d’un Buzz, histoire de faire parler.

Strasbourg est arrivée à ses limites de capacités d’accueil, Guillaume Roubaud-Quashie nous l’a confirmé lors de notre entrevue. Voici encore un élément qui valide un constat sans équivoque : le Parti communiste va mieux ! Dans cette synergie enthousiaste, peuplée d’une belle jeunesse, les trois discours politiques demeurent sans équivoque : La paix dans le monde ! L’urgence dans la sauvegarde de notre planète et bien-entendu la lutte de classes ! Fabien Roussel, notre secrétaire national aura le mot de la fin :

« Ici, on ne vient pas prendre la leçon, Ici, on apprend et on partage »

Olivier PATROUIX GRACIA

 
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