LE TRAVAILLEUR CATALAN

©PMPC

Entretien avec Hyacinthe Carrera, président du club de Perpignan

Le club de pentathlon de Perpignan est coutumier de l’organisation de compétitions. En quoi celle du prochain week-end est-elle originale ?

Tout d’abord, il s’agira d’une compétition de pentathlon « complet », le format olympique, avec ses cinq disciplines que sont la natation, l’escrime, l’équitation et enfin le laser run, qui combine course et tir. Le pentathlon ce sont en effet aujourd’hui plusieurs sortes de pratique et de compétitions, qui vont du laser run au tetrathlon et celles de Pentathlon, difficiles à organiser, sont assez rares. Ensuite, ce sera l’occasion de mettre en place le nouveau format, qui sera celui des jeux olympiques de Paris 2024 où la finale se déroulera en une heure et demie. Cela suppose évidemment que toutes les installations soient concentrées sur un même lieu. C’est ce qui explique que la finale du dimanche soit en réalité scindée en deux: l’équitation se déroulera au centre équestre de l’UDSIS à Saint Cyprien dès 8h30, mais ensuite on pourra suivre les quatre autres épreuves à Perpignan, au Parc des Sports et à la piscine du Moulin à Vent, en une heure (à partir de 12h30 pour les hommes et de 14h30 pour les femmes).

Le programme mentionne la présence de plusieurs délégations étrangères ?

Oui, nous avons invité des pays limitrophes pour durcir la compétition et mieux préparer les prochaines échéances internationales. Si le COVID freine encore les déplacements des anglais et des italiens, le Ruer comptera avec une présence d’allemands, de Suisses, de Belges et bien entendu de nos voisins espagnols, avec lesquels nous entretenons depuis longtemps des relations suivies et fraternelles.

Vous évoquez les compétitions internationales, quel sera l’effet de la compétition de Perpignan pour les français ?

Il sera capital. En temps normal, c’est le rendez-vous qualificatif pour les coupes du monde de l’année, conjointement avec les championnats de France qui se déroulent traditionnellement à l’INSEP, à Paris. Or, cette année, toujours pour des raisons sanitaires, ces championnats n’ont pas pu jouer ce rôle. Ainsi, le Ruer devient de fait l’échéance exclusive pour ces qualifications !

Un rendez-vous important, donc, qui doit concerner de bons athlètes ?

En réalité, tous les meilleurs français seront présents, Élodie Clouvel en tête, elle qui a apporté une médaille au club  de Perpignan aux J.O. de Rio, avant de rejoindre Saint Étienne, sa ville natale ; mais aussi les trois autres participants aux J.O. de Tokyo où Marie Oteza, Valentin Prades et Valentin Belaud ont figuré comme elle dans les dix premiers, même s’il n’y a pas eu de médaille cette fois; et encore l’ensemble des autres meilleurs français, dont les perpignanais Brice Loubet et Paolo Singh, eux-mêmes en course pour la qualification aux J.O. de 2024.

Une belle manifestation en perspective, donc, à laquelle on peut convier tout le monde ?

Bien sûr! D’autant plus qu’elle est gratuite !

 
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