LE TRAVAILLEUR CATALAN

Le collectif ” Non au MidCat ”  bien décidé à agir.

Energie

Le Parlement européen a voté le 5 octobre une résolution visant à la création d’un marché unique de l’énergie. 

Le collectif « Non au MidCat », en sommeil depuis l’abandon du projet en 2020 par le parlement européen, renaît. Les arguments restent les mêmes. Mais les conditions ont changé. D’un côté, la guerre en Europe a profondément modifié l’accès au gaz russe, devenu plus cher et plus incertain. De l’autre, et c’est plus inattendu, le président Macron s’est opposé à cette relance le 6 octobre.

Un refus justifié

Pour partie, les arguments de 2019 restent valides. Mais, « l’absurdité économique » évoquée par le collectif depuis plusieurs années, est incontestablement affaiblie par l’emprise du réel, l’actualité des sanctions et de la guerre. Le faible coût du gaz russe et la prévision du doublement du gazoduc sous-marin Nord Stream n’ont plus tout à fait la même validité. « L’inefficacité énergétique », affirmée par les commissions de régulation de l’énergie française et espagnole, restent de mise. Enfin, « l’atteinte importante à l’environnement et à la biodiversité » reste plus que jamais valide : 200 km de long, en surface, une largeur de 35 m qui traversent les Pyrénées et notre département, une saignée monumentale en pleine nature et dans les domaines agricoles. Reste le rejet général de l’énergie fossile, admis par les accords de Paris, dans le cadre de la lutte contre les énergies fossiles.

L’Espagne, le Portugal, La Generalitad de Catalogne et l’Allemagne soutiennent aujourd’hui ce projet. 

Nécessité d’agir 

La France, pour l’instant n’y est pas favorable. Le collectif (30 associations et partis) s’y oppose et entend, dans les semaines qui viennent relancer son activité. Une prochaine réunion sera programmée et convoquée. S’appuyant sur les actions passées, où « de très nombreuses communes avaient déjà exprimé leur défiance en 2019, le Conseil départemental et le Conseil régional avaient, eux aussi, adopté une motion d’opposition au passage de ce gazoduc », le collectif « appelle toutes les associations et collectivités à renouveler ce refus ».

Michel Marc

 
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