Rugby

Des demi-finales pauvres en spectacle favorables aux All Blacks et aux Springboks.

La Coupe du monde arrive à son terme et ce sont (inévitablement) deux grands pays du rugby qui vont se disputer le titre. Deux nations qui ont trusté la majorité des titres.

La France a organisé la 10ᵉ Coupe du monde

Pendant deux mois, la France aura parlé rugby. Et ce aux quatre coins de l’Hexagone, de Lille à Marseille en passant par Nantes, Saint-Étienne, Lyon ou encore Toulouse et Bordeaux… et bien sûr Saint-Denis. Des stades pleins, Français et étrangers enthousiastes, une ambiance bon enfant des plus folkloriques avec des supporters venus des quatre coins du Monde. Un mélange qui faisait plaisir à voir. Assis côte à côte Italiens et Néo Zélandais, Sud Africains et Irlandais, Géorgiens et Portugais, Japonais et Samoans. Unis pour une même cause, pour que vive le ballon ovale. Rien à voir avec le ballon rond. Aucune haine de l’adversaire ! Et pourtant auraient pu naître des divergences dues à un arbitrage qui devient de plus en plus obscur au fil des saisons.

Un profane ne peut rien comprendre aux règles

Cette Coupe du monde aura été pour certains spectateurs ou téléspectateurs une occasion de rencontrer le rugby, une occasion de voir ce qui se passait lorsque le ballon était ovale. C’est un jeu de mains… pas uniquement de Toulousains, mais un jeu où il faut faire passer le ballon derrière, pas en avant. On peut aussi donner des coups de pied dedans. Et après ? Ben (non pas O’Keeffe qui arbitra la France!) il faut avouer que les règles sont très compliquées pour quelqu’un qui voudrait découvrir le rugby. Que se passe-t-il dans un ruck ? Pourquoi ne peut-on pas gratter le ballon lorsqu’on pose une main au sol ? Pourquoi tel joueur le fait et n’est pas pénalisé ? Pourquoi certaines fois l’arbitre sanctionne la faute et pourquoi parfois il ne siffle rien. Certains supporters vont même jusqu’à dire que leurs joueurs sont pénalisés et l’adversaire non. Et c’est malheureusement le cas ! Ne parlons pas des mêlées où, avouons-le, personne ne comprend rien. Même ceux qui disent comprendre tout du rugby. Que nenni ! Les arbitres y comprennent-ils quelque chose eux qui sanctionnent une fois les bleus et la mêlée suivante les rouges ? Non les règles sont trop compliquées ! De plus tous les deux ou trois ans on change certains points du règlement pour que, soit-disant, ce soit… plus clair. Rien n’y fait, ça reste très obscur. Même les passes, qui parfois paraissent en-avant de plus d’un mètre, eh bé parfois elles ne le sont pas parce que l’arbitre a vu la position des mains du passeur aller vers l’arrière. Fortiche ! Et dans tout ça notre petit profane qui veut s’initier au rugby, il ne pompe rien. Normal, même les grands arbitres, enfin ceux qui dirigent les phases finales de la Coupe du monde, se font critiquer, sans raison parfois mais souvent pour des faits avérés. Fort heureusement la vidéo les aide bien. Encore faut-il que le siffleur fasse appel à tout ce beau monde qui est dans le cage devant cinquante écrans. Tout dépend aussi de l’équipe qui est sensée avoir fait la faute. Parfois on l’appelle et parfois non. Ne croyez pas que c’est la loterie. Non, non, c’est dirigé. Mais par qui ?  World Rugby, ma petite dame ! L’instance mondiale du rugby dans laquelle la France… n’a pas de représentant. Bernard Laporte qui était vice-président a été remplacé par l’ancien flanker écossais John Jeffrey. Mais alors ? Et oui vous comprenez certaines choses maintenant…

Des demi-finales tout de même

Ils avaient remporté trois Coupes du monde chacun, ne laissant aux autres nations que des miettes, deux pour l’Australie et une pour l’Angleterre. Normal, me direz-vous, que ces deux pays se retrouvent en finale. C’est vrai ça aurait pu être la France, mais non. Ce sera pour la prochaine fois… ou pas ! Dans quatre ans la France sera sûrement représentée à World Rugby, mais un titre de Champion du monde en Australie n’aura pas le même goût que s’il avait été acquis au Stade de France. Le supporter français ne ferait pas le difficile, n’est-ce pas ! Par contre le béotien aura eu le temps de se familiariser avec les règles du rugby… ou pas.   

Que tot vagi bé i fins aviat amb l’USAP !

Jo Solatges