Bach dansé, chanté, improvisé, Bach dans tous ses états… C’est à une tétralogie que Maria Muňoz et Pep Ramis de la compagnie Mal pelo invitaient, trois spectacles mêlant chorégraphie, poésie et musique. La musique, celle de Bach, Variations Goldberg, cantates, partitas…et de brillantes improvisations. Vêtus de noir, deux danseuses et cinq danseurs évoluent sur les musiques, en épousent les rythmes, ou s’en décalent, déclament des textes en différentes langues dont la traduction est projetée en bandeau. Quelques accessoires font leur apparition, avant d’être escamotés. Des moments de pure abstraction pimentés de touches d’humour ou de revendications féministes. Ce « dialogue dansé » ne manque pas d’attraits mais le public n’en a pas toujours les clés d’accès.