LE TRAVAILLEUR CATALAN

Le gouvernement a choisi l'épreuve de force.
La première passe d'armes avec deux millions de manifestants (20 000 à Perpignan) le 19 janvier est à l'avantage du peuple. 

L'ensemble des organisations syndicales sont unies, la très grande majorité des Français refusent que l'âge du départ à la  retraite soit reculé à 64 ans. Si le pouvoir devait s'entêter et tenter le passage en force malgré ce 49.3 populaire et citoyen, l'espoir pourrait se transformer en colère noire. Le 21 janvier des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans les rues de Paris à l'appel des organisations de jeunesse et de la France insoumise.
Dès le soir du 19 janvier l'intersyndicale se réunissait et publiait dans un communiqué  : « Le gouvernement doit renoncer à la fois à l'âge de départ àla retraite à 64 ans et à l'accélération de l'augmentation de la durée de cotisation. D'autres solutions existent. » Dans ce même communiqué, l'ensemble des organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grèves et manifestations interprofessionnelles le mardi 31 janvier. D'ici là, des actions sont envisagées comme des tractages, de l'affichage, des préavis de grève reconductibles sont déposés. Philippe Martinez de la CGT annonce : « il faut des temps forts pour tout le monde, mais après il y a dans des professions des actions qui vont se mener notamment le 23 janvier, jour de présentation de la loi en conseil des ministres. »
L'heure est à la grande mobilisation pour faire date le 31 janvier dans l'unité syndicale et avec le soutien des forces et partis de gauche et écologistes.
Jacques Pumaréda
 
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