Prix

Les produits frais et laitiers particulièrement touchés.

Il n’y a pas que la température de l’air qui monte en ce début d’année. Une colère froide, sourde, souterraine progresse dans les foyers populaires des villes et des campagnes contre les incessantes hausses des prix. Selon plusieurs enquêtes, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 15%. Ceux de l’électricité montent de 15%, tandis que ceux des carburants risquent de repartir à la hausse. De plus en plus de familles n’en peuvent plus.
Sur un an, les prix de l’alimentaire ont augmenté de 12,2%, selon l’Insee. Particulièrement concernés par cette hausse : la crémerie (+17,43% sur un an), les surgelés (+16,21%), l’épicerie salée (+14,05%) et les produits frais (+13,6%). Tous les produits ne sont pas impactés de la même manière par ces hausses de prix. Parmi les produits les plus touchés, on peut noter la viande surgelée qui a augmenté de 32%, les mouchoirs en papier ont augmenté de 30% ou les essuie-tout de 29%. Plus 114 % pour l’huile de tournesol, 31 % pour le riz basmati ou 28 % pour le sucre en poudre… Tous les rayons sont touchés.
Ces hausses pourraient se poursuivre en 2023 car les supermarchés et les industriels de l’agroalimentaire sont actuellement en pleines négociations pour discuter des prix. Le président du comité stratégique E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a d’ores et déjà dit s’attendre à un « tsunami » d’inflation alimentaire en 2023. La question est posée :  « C’est quand qu’on aligne les salaires et les pensions sur l’inflation ? ».

Jacques Pumaréda