
Le 6 juillet, le Conseil constitutionnel a rendu son avis : aider un migrant n’est plus illégal. La notion de « principe de fraternité » prend valeur constitutionnelle. « À l’instar de la liberté et de l’égalité qui sont les deux autres termes de la devise de notre République, la fraternité devra être respectée comme principe constitutionnel par le législateur et elle pourra être invoquée devant les juridictions », précise Laurent Fabius. Un grand merci au militant Cédric Herrou, figure emblématique de l’aide aux migrants, qui s’est attaqué au délit de solidarité. Si la décision ne fait pas l’unanimité parmi les politiques, elle soulève globalement un grand enthousiasme. À Paris où les migrants sont nombreux, ou à Grenoble où la solidarité a fait ses preuves, les maires ont largement salué la nouvelle.