Mémoire. Il y a 75 ans, les 6 et 9 août, l’armée américaine bombardait les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki causant environ 200.000 morts.

Ces crimes et ces horreurs sont le baptême de l’humanité nucléaire. Avec Hiroshima et Nagasaki on est entrés dans un monde de danger permanent où l’arme atomique plane au-dessus de nos têtes et de la planète. Il y a encore aujourd’hui des gens qui meurent ou sont victimes de maladies induites alors qu’ils n’ont pas connu l’explosion en 1945.

Les survivants ont été les principaux acteurs de la lutte contre l’arme nucléaire, dans l’idée que plus jamais aucun être humain n’ait à subir cela. En ce triste anniversaire, une pensée émue vont vers les victimes mais on aussi vers ceux qui se sont battus et se battent encore pour abolir l’arme nucléaire.

Un traité d’interdiction des armes nucléaires

Les 9 pays(*) ayant la bombe atomique devront rendre des comptes de plus en plus importants au reste de la planète alors qu’aujourd’hui ils s’en vantent. Un grand travail de mobilisation des peuples et des États doit se produire pour construire une sécurité internationale qui rende obsolètes les systèmes d’armes de destruction massive. Le traité d’interdiction des armes nucléaires dénonce tous ceux qui soutiennent ces armes, qui permettent de les fabriquer…

L’heure est venue de faire pression sur les États lors de la commission d’examen du traité de non-prolifération qui se déroule tous les 5 ans. Dans cette stratégie de ratification du traité de non-prolifération des armes nucléaires plusieurs associations dont le mouvement de la paix ne cesse d’alerter l’opinion publique sur l’existence des bombes, le danger qu’elles représentent et les risques de les voir exploser.

La survie de la planète est l’enjeu prioritaire de l’éradication de l’arme nucléaire.

Dominique Gerbault

(*) Chine, Corée du Nord, États-Unis, France, Inde, Israël, Pakistan, Royaume-Uni, Russie.