
En 2005, suite à un appel de 170 organisations palestiniennes, la campagne Boycott-Désinvestissement-Sanctions (BDS) voyait le jour en France avec le slogan : « Non à l’occupation, non à l’apartheid, boycott des produits israéliens ». Les sanctions pénales contre les acteurs du mouvement ont suivi et se sont intensifiées au cours des années. À l’unanimité, la Cour européenne des droits humains vient de reconnaître, en juin, le boycott comme un droit citoyen. La France est ainsi de fait condamnée pour avoir réprimé des militants BDS. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), devenu une officine de propagande des droites dures israéliennes, dénonce cet avis. Quant au président du CRIF Midi-Pyrénées, il incite à la violence contre les militants BDS : « Faut-il attendre que je laisse intervenir des militants de ma communauté pour démonter leur stand et ainsi caractériser le trouble à l’ordre public (…) ? » Ses menaces écrites et répétées sur Radio Kol Aviv vont-elles faire réagir le ministre de l’Intérieur ?