Le comité de soutien aux sans-papiers regroupant différentes associations, prépare les actions à venir.
Solidarité. Samedi 27 février, des associations œuvrant auprès des migrants se sont retrouvées au siège du PCF 66 pour fédérer leurs actions.
Le réseau éducation sans frontières (RESF), déjà constitué d’associations de défense des étrangers, d’organisations humanitaires, de syndicats et de partis politiques a souhaité ouvrir sa réunion à d’autres associations intervenant déjà auprès des migrants et à des citoyens souhaitant s’investir auprès d’eux.
Parmi les associations ayant répondu à l’invitation, étaient présents le Comité de soutien aux sans-papiers, Bouge-Toit, les Cartables d’identité, le Secours populaire, la FCPE (fédération de parents d’élèves), Ados sans frontières. Chacune a décliné ses actions spécifiques, ses actions à venir, et ses difficultés à résoudre des situations
La volonté d’agir ensemble est très vite apparue
La FCPE a manifesté son souhait d’être informée des actions du RESF et d’y participer.
Les Cartables d’identité ont soulevé le problème de transport rencontré par les familles assignées à résidence dans des hôtels à la périphérie de Perpignan, loin du centre où les enfants sont scolarisés. Une action auprès de la préfecture sera entreprise.
Le Comité de soutien propose deux demi-journées de formation sur les droits des migrants, demandeurs d’asile, déboutés du droit d’asile. La première le 6 mars à 14h au siège du PCF, réunion ouverte à toute personne intéressée.
La volonté d’agir ensemble s’est donc imposée. Au dire d’un membre du bureau, le RESF étant un réseau regroupant diverses organisations, il semble en capacité d’impulser une synergie.
